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Vivre ailleurs - Témoignages - Hélène 3

Partir, où, pourquoi, comment ?Hélène, France-Québec-France !! 3
Et sachez que la lenteur et la mauvaise foi des administrations semblent être une "qualité" universelle ! En un an et demi, nous sommes passés par toutes sortes d'émotions.
Entre les fous rires, les excellents moment passés avec des gens exceptionnels nouvellement rencontrés, les galères de permis de travail, les tensions au sein du couple, la débrouille, le réapprentissage des choses basiques de la vie (fonctionnement des banques et des moyens de paiement, faire son courses dans de nouveaux magasins, penser à rajouter les taxes sur certains produits mais aussi aux tips (pourboires) dans les restaurants... ), l'éloignement familial, le choc culturel et linguistique intense et presque inattendu…
Et les désillusions... Alors, après 18 mois d'aventure, nous avons décidé de rentrer, avant les premiers flocons.
Tout simplement parce qu'au Québec, il n'y avait rien de mieux qu'en France. C'était juste différent, la famille et les repères en moins, la lassitude des paysages "monotones" rythmés par seulement deux saisons, en plus.
Partir, où, pourquoi, comment ?Par ailleurs, me concernant, la pratique de mon métier et mes perceptives d'évolution sont nettement plus intéressantes dans mon pays, contrairement à ce que je pouvais penser au début !
Aujourd'hui, deux mois après être rentrés, il faut tout autant se réadapter à son propre pays. Pendant notre absence, la France a continué d'évoluer et de changer. Partir est aussi synonyme d'élagage social. Mais maintenant, je connais mes vrais amis, ceux que l'on compte sur les doigts d'une main... J'ai, je pense, un peu idéalisé mon retour : il ne faut pas se le cacher, on part toujours pour fuir quelque chose. Une fois parti et passé l'euphorie des "premières fois" (premier lacs gelés, premier patinage [gadins ?] sur un lac gelé, première vraie tempête de neige, premier orignal, castor, ours, maringouin...), on constate que ce n'est pas mieux ailleurs.
On n'aspire qu'à une chose : retrouver sa vie d'avant, dans la zone de confort. Mais au retour, on reprend les habitudes d'avant, on retrouve ses copains/ copines sauf qu'il y a un décalage. Personne n'a changé, ni moi-même et pourtant, c'est comme des nouveaux liens qu'il faut tisser... Peu importe, l'optimisme et l'amour pour mon pays que je porte désormais en moi aident à passer ce dernier petit cap, qui fait sans doute partie du voyage ! Lire la suite 4 ***** Retour 2