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Vivre ailleurs - Témoignages - Hélène 2

Partir, où, pourquoi, comment ?Hélène, France-Québec-France !! 2
La réalité fut tout autre… Lorsque nous avons atterri à Montréal, les employeurs de mon conjoint étaient venus nous chercher. J'ai compris durant toute la route, surtout dans la réserve faunique de la Vérendrye, que nous étions peut-être partis un peu loin de la civilisation !
350 km de lacs, de forêts, de routes, sans âmes humaines qui vivent et sans réseau téléphonique ! La nature prédomine, avec tous les dangers que ça comportent (comme les orignaux par exemple). Ensuite, l'entreprise de mon conjoint était quasiment en faillite et d'ailleurs, elle a fermé quatre mois après notre arrivée…
Il s'est retrouvé sans indemnités et dans l'interdiction de travailler, tant que mon employeur n'avait pas réalisé les démarches nécessaires au changement et renouvellement de nos permis de travail.
Partir, où, pourquoi, comment ?Ce dernier étant au bon vouloir des autorités d'immigration. Quant à moi, étant la première infirmière française à échanger avec cet hôpital, n'étant pas passée par Recrutement Santé Québec et malgré des démarches plus de six mois avant d'arriver, le centre de santé ne s'était pas, ou très peu, renseigné sur les modalités d'embauche.
Sachez que la formation d'une infirmière française est plus dense que celle de l'infirmière clinicienne du Québec, en nombre d'années équivalent, et pourtant l'ordre infirmier québécois nous impose un stage dit d'adaptation, de 75 jours travaillés, demandant toute une organisation, surtout lorsque l'on sous-estime la formation de l'employée !
QuébecDans mon cas, mon stage s'est étalé sur plus de 5 mois, et ma superviseure était une infirmière technicienne (diplôme n'existant pas en France, équivalent à un niveau bac pro "soins infirmiers") avec moins d'expérience que moi.
Entre la perte d'emploi de mon conjoint et la régularisation de notre situation, il s'est écoulé six mois. Six mois de survie financière en ayant pour seul salaire le mien, qui plus est à temps partiel (mon employeur ne pouvant pas me fournir un temps complet), le tout sur un fond d'hiver à - 40°C. Lire la suite 3 ***** Retour 1