La plupart des gens empochent l’argent et filent. D’autres plus prudents recomptent les billets dans leur propres mains. Le tout vite fait, parfait il y en a 50 !!
Vous arrivez à l’hôtel, vous libérez la liasse de ses élastiques, et vous vous apercevez que quelques billets sont pliés en deux. Et le même nombre de chaque côté de la pile ! Donc que vous ayez compté les billets d’un côté ou de l’autre, il y en avait cinquante. Mais comme quatre billets étaient pliés côté gauche et quatre côté droit, ceux-ci pliés en deux ont en fait été compté deux fois ! Il manque donc 8 billets dans la liasse, soit 80000 ariary sur les 250 000 que vous auriez du avoir.
Drôle de gazier.
Une petite escroquerie courante dans les cités où on peut encore entrer dans les immeubles sans digicode ni clé. De nos jours, il n’est pas rare que le concierge, s’il existe soit complice, et qu’il fasse entrer l’arnaqueur en lui signalant même les appartements à visiter pour gagner du temps. Un employé du gaz avec sa belle combinaison bleue sonne tour à tour à chaque porte. Il se présente en tant que contrôleur de sécurité de gaz de France, le cas échéant il présente une carte, fausse évidemment, si on la lui demande. Il vient vérifier les chauffe-eau. La personne lui indique où il se trouve, généralement dans la salle de bains. Il y file prestement et le temps que le locataire de l’appartement le rejoigne, il a eu le temps de monter la flamme à fond. Et là, le discours classique: «houlà ma pauvre dame, c’est dangereux une flamme comme ça, il faut réviser votre appareil.»
Souvent ce sont des personnes âgées seules. Si la personne refuse la réparation, qui ne coûte que 35 euros, le «contrôleur» lui annonce qu’il est obligé de faire un rapport à son service technique et que le gaz sera coupé dans cet appartement pour la sécurité de l’immeuble. Neuf fois sur dix, la pauvre dame accepte. Le gus demande à rester seul par mesure de sécurité. Il provoque quelques bruits métalliques avec un tournevis ou un autre objet et en cinq minutes l’affaire est réparée.
C’est ce que j’ai entendu chez ma mère que je visitais. J’étais dans le salon. Ils discutaient dans le couloir près de la salle d’eau. Je suis donc arrivé pour m’enquérir du souci. En me voyant le gazier a pâli, a bredouillé et a pris la porte en quatrième vitesse ! Je suis allé au chauffe-eau, j’ai tourné la molette idoine et la flamme est redevenue normale. Je n’ai pas demandé 35 euros à ma mère !
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Retour arnaques 4