Le faux billet vrai.
L’aigrefin entre dans un commerce quelconque, paie avec un gros billet, préalablement marqué par lui-même. Du genre 100 euros pour un achat de 25 euros. Il prend sa monnaie et s’en va. Une minute après son départ survient dans le même établissement, un complice muni d’une fausse carte de police. Il prétend être aux basques d’un faussaire qui est venu là juste avant lui. Il embobine le commerçant en décrivant le quidam, le commerçant inquiet confirme. Le policier explique qu’un policier infiltré dans le réseau a marqué discrètement les faux billets, et il décrit la marque. Puis l’arnaqueur demande à inspecter la caisse. Bien entendu il trouve le « faux » billet marqué comme l’a dit le « policier ».
Le commerçant est convaincu et laisse le policier saisir l’objet du délit contre un reçu de l’administration en bonne et due forme, totalement faux, avec nom et matricule de l’enquêteur. Total, les escrocs récupèrent leur billet de 100 euros, plus les 75 euros de monnaie plus l’achat de 25 euros !!!
Je me demande combien de commerce, ces margoulins peuvent faire dans une journée ?
L’addiction.
Une combine minable est en vigueur depuis très longtemps dans les bars et restaurants, utilisée aussi bien par les serveurs que par les patrons indélicats. On l'appelle la technique du "sous-marin". Le principe est on ne peut plus simple. Vous payez votre note avec un billet. Le garçon vous ramène la monnaie et l’addition. Celle-ci est pliée en deux et contient des pièces ou un petit billet, ou les deux. Les gens pressés ou peu regardants, empochent la monnaie sans vérifier. Si vous recomptez et constatez qu’il manque de la monnaie, le serveur découvrira avec vous qu’une partie de la monnaie s’est glissée malencontreusement dans l’addition pliée pendant le mouvement. A la fin du service, cette manœuvre répétée systématiquement peut grandement arrondir les fins de mois. Et en plus vous laissez souvent un pourboire !!!
Plié de…rire.
Attention lorsque vous arrivez dans un pays « exotique », aux changeurs des aéroports. Généralement, vous n’avez pas d’argent local en descendant de l’avion, surtout quand la devise du pays visité n’est pas convertible. C’est le cas de l’ariary par exemple à Madagascar.
Bien sur il y a un bureau de change officiel dans le hall, mais d’une part il n’est pas toujours ouvert, d’autre part les changeurs « volants » proposent un taux bien supérieur à la banque. Bien que ce soit illégal, mais les policiers et douaniers sur place sont souvent complices et ferment les yeux contre une petite rétribution. Un billet de 200 euros égale environ 50 billets de 10 000 ariary !! On se retrouve donc vite avec des piles de billets. Le changeur sort un tas de billet et compte avec vous, le tout discrètement bien sur, les billets qui vous reviennent. Vous avez dénombré 50 billets, tout va bien. Il vous donne le paquet entouré d’un ou deux élastiques.
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