En fait les deux étaient bien sur de connivence. La fille détournait mon attention, et au moment où le changeur ramenait la paquet vers lui pour me le donner, il laissait tomber une partie des billets dans son tiroir et me tendait le reste, le tout en une fraction de seconde et bien entendu au même moment où la fille m’appelait !!
Moralité, ne changer que dans des agences bien visibles et où il n’y a pas d’«hôtesse» trop mignonne.
Bis repetita non placent.
Une autre arnaque classique dans les pays touristiques survient, ou survenait lorsque que vous payiez un achat par carte bancaire. A l’époque, je ne sais pas si ça existe encore, le commerçant passait votre carte dans un sabot (comme en France) que l’on appelait le fer à repasser. Il portait bien son nom ! Il posait une facturette sur le socle, la carte par dessus et imprimait l’empreinte de votre carte en faisant glisser latéralement un chariot mobile prévu à cet effet. Seulement, en fonction de l’attention portée par le client, des commerçants peu scrupuleux ayant leur machine à carte plus ou moins visible, glissait deux facturettes au lieu d’une !! Il marquait les deux à la fois lors du passage au «fer» et vous faisait signer la liasse. En ne vous rendant qu’un double bien entendu. Ce n’est que bien plus tard, à quinze mille kilomètres de là, que vous vous aperceviez à la lecture de votre relevé bancaire, que la somme de vos achats avait été débitée deux fois. Quant au recours possible, je vous laisse imaginer !
La Calc-enculette.
Encore un classique, répandu dans les pays du sud-est asiatique : lors d’achats ou d’opérations de change à la sauvette, il arrive que les vendeurs acceptent les devises étrangères, ils préfèrent même. Car non seulement ils vont vous entuber, mais gagner sur le change de ces devises. Ca m’est arrivé personnellement, mais j’avais une parade. Ils vous proposent un taux très légèrement supérieur à la banque ou aux agences officielles. De plus vous êtes fatigué de votre journée de shopping, vous avez la flemme d’aller changer à la banque et de revenir. Autant gagner du temps et faire une bonne affaire !
On fait donc les comptes rapidement, car ça se passe dans la rue et c’est relativement illégal. Pour vous mettre en confiance, les calculs sont faits à l’aide d’une machine, que le vendeur vous confie même, si vous le désirez. Le change en roupies, dongs ou riels n’est pas évident, mais la machine est formelle. Et vous partez, satisfait de vos emplettes. Sauf que la calculette est une calc-enculette. Elles sont fabriquées spécialement pour trafiquer le taux de conversion, à l’avantage des vendeurs, cela va de soi. Quand même intrigué lors de la transaction, je rendais sa calculette au vendeur et sortait la mienne de ma poche. Les vendeurs ont détalé comme des lapins. Moralité, en avoir toujours une sur soi lors d’achats ou de change à l’étranger !!!
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