Ici on roule à gauche, une traduction du permis suffit. Par contre, ici on roule vite en ville je dirais une moyenne de 70 km/h, les accidents sont fréquents, il faut vraiment faire attention.La vie est très abordable, bien plus qu’en France, par contre tout est payant un peu comme les pays anglo saxons. A titre d’exemple, un litre de diesel coûte environ 0.90 d’euros.
A contrario les logements valent cher, ainsi que les hôtels.Ce qui nous dérange le plus ici, c’est l’esprit individuel des gens, c’est du chacun pour soi. Quoique l’on fasse, nous serons toujours perçus comme des étrangers. Au niveau des habitudes culturelles, nous sommes immigrés alors c’est à nous de nous adapter. Nus avons pris des habitudes. On se lève tôt et on se couche tôt. On vit avec le soleil. En été par exemple nous sommes souvent debout à 5 heures et le soir on se couche tôt de plus que les rues sont désertes vers 19h.Il est très facile de partir en week end, mais il faut prévoir les trajets. De part le climat d’insécurité, je conseillerais de préparer ses itinéraires et de se renseigner sur les logements.
Les principales choses à visiter se tournent principalement vers la nature. Mais attention, les distances sont grandes.Nous vivons dans un quartier résidentiel sécurisé avec de multiples grilles pour rentrer chez soi. C’est un peu déroutant au début, mais c’est le prix à payer pour être en sécurité. Pretoria est une très belle ville fleurie et étendue où malgré certains aspects négatifs il fait bon de vivre.Une journée typique commence à 5h30, je pars travailler pour revenir vers 19h30. Pendant ce temps ma femme s’occupe des enfants de l’école, et puis le soir c’est la routine de chaque parents je crois, bain, repas etc..
Les week end s’orientent vers les restaurants, amis, balades dans les parcs nationaux, il fait tellement beau que l’on essaye de profiter d’être dehors au maximum.Notre intégration a été facile et rapide. Je crois que tout être humain possède une faculté d’adaptation incroyable.Les gens du pays sont facile à approcher , mais il est difficile de tisser des liens d’amitié. Je pense qu’ils resteront toujours des relations et non des amis proprement dit.
Nous rentrons en moyenne une à deux fois par an. Skype est très utile ainsi que whassap, ma femme s’en sert souvent, moi personnellement j’en suis moins adepte.Nous serons de retour dans 2 ans à la fin de mon contrat.
On tire toujours du positif d’une expatriation. La chose la plus flagrante je pense, c’est qu’en France on se plaint trop souvent.
De part la misère des gens, j’ai appris et j’essayerai de ne plus me plaindre de la même façon en tout cas. Nous vivions dans une société comfortable en Europe. Il faut venir ici pour comprendre que nos soucis du quotidien sont futiles parfois.
Pour des expatriés dans ce pays je ne répéterai jamais assez que l’Afrique du sud est l’un des pays les plus dangereux au monde. Même si de prime abord on se sent bien, ne jamais oublier que la violence est un fléau ici. Autrement il faut profiter, il y a tellement de choses a voir.
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