Jérôme 24 ans, de Lyon à Ottawa 3.
Il y a deux mondes, celui des étudiants qui vivent « On-campus » et celui des étudiants qui vivent « Off-campus ». La vie sur le campus (en dehors des heures d’études) se résume souvent à un grand « party » : beaucoup d’alcool, des amis et de la bonne humeur. À noter, les étudiants français (ou internationaux) passent la plupart de leur temps entre eux.
Puisque je vis en Ontario et que j’étudie au Québec, ma vie étudiante est beaucoup moins glamour. Généralement je vais à mes cours et je retourne à mes autres occupations, comme la majorité des Canadiens et Québécois.
Les cours et programmes d’études au Canada offrent une grande liberté en terme de choix de cours et en terme d’emploi du temps. Je peux faire mon propre emploi du temps (en fonction de l’offre de cours à chaque trimestre) et je peux aussi personnaliser mon programme d’études grâce à des « cours optionnels » qui sont des cours obligatoires, mais que l’on peut choisir selon nos goûts et nos centres d’intérêt (parmi une banque de cours donnée).
Au niveau du déroulement des cours, on remarque vite que les Canadiens prennent leurs cours au sérieux et sont très attentifs durant les classes. La discussion et les échanges entre étudiants et professeurs font partie intégrante du cours. Les étudiants canadiens participent activement aux cours. Il y a un également un lien de proximité entre les étudiants et leurs professeurs, si bien qu’ils se tutoient et s’appellent souvent par leur prénom.
Les professeurs sont également très disponibles et il très facile d’aller les rencontrer en personne pendant leurs heures de bureau ou de les contacter par téléphone ou par courriel.
Je suis arrivé au Canada avec quelques connaissances théoriques de base. Je n’étais pas capable de donner l’heure à quelqu’un dans la rue sans devoir réfléchir pendant 30 à 45 secondes. J’ai passé les 3 à 4 premiers mois à écouter plus qu’à parler, notamment lors de mes cours en amphithéâtres.
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