Sophie, de Paris à Toulouse et retour 2.
Dans le Sud, l’alcool sera ton BFF (Best Friend Forever).
Je n’ai jamais autant bu l’apéro qu’à Toulouse. Ce qu’il y a de magique avec les Toulousains c’est qu’ils prennent l’apéro tout le temps, du lundi au dimanche, peu importe si on bosse le lendemain. Je pense qu’ils doivent avoir des foies extraordinaires ou qu’ils sont des mutants, tout simplement. Si la première année j’ai souffert des lendemains de cuite, j’ai ensuite été capable de suivre le rythme.
Jusqu’à ce que je me rende compte que je buvais beaucoup trop et qu’il fallait songer à arrêter. Sauf que personne ne comprend quand tu dis que tu ne bois pas ce soir. Ne pas boire est synonyme de folie. Déjà que tu n’es pas super bien entourée et que tu t’ennuies, tu prends le parti de continuer à picoler, pour oublier.
Dans le Sud, on s’ennuie.
Je n’ai pas le permis de conduire.
Chose inconcevable en Province !
Or, en Province, sans permis, tu es mort. Impossible d’aller « à l’océan » (haha) ou de visiter la région (c’est une très belle région).Tu es condamnée à te déplacer en métro qui, soit dit en passant, ressemble à un métro pour Playmobil® à Toulouse.
Culturellement, disons que c’est assez pauvre, il y a des galeries mais beaucoup proposent des œuvres…discutables, quant aux musées, à part celui des Abattoirs qui est une vraie réussite, il n’y a pas grand-chose à voir. Alors on s’ennuie (et on reprend une rasade de Tariquet).
Conclusion : peut-être que pour apprécier le Sud, il faut y être né ? En tout cas, quand on me dit « Je ne pourrais pas vivre à Paris », c’est ce que je réponds « Je crois qu’il faut y être né ». Une chose est certaine : on apprend toujours à vivre ailleurs !
Retour 1.