Sophie, de Paris à Toulouse et retour.
Avant que ce billet ne déchaîne les passions (il semblerait que les Sudistes ne comprennent pas qu’on puisse ne pas aimer le Sud), je précise qu’il s’agit de mon opinion (personnelle, donc) !
La Province, les Parisiens ont beau s’en moquer, il y a toujours un moment de leur vie où ils pensent à s’y installer sous prétexte que l’air y est plus respirable et les loyers moins chers.
Le Sud fait rêver parce qu’il y fait chaud toute l’année (c’est faux, soit dit en passant). Je décidais un peu hâtivement d’aller vivre à Toulouse surnommée « la ville rose » ou « to lose city » en ce qui me concerne, ville qui m’avait charmée par sa douceur de vivre, son architecture et son canal du Midi. J’y suis restée bloquée cinq ans.
En Province…il n’y a souvent que deux ou trois endroits pour sortir et tout le monde se connaît depuis…la crèche. Et on adooore les rumeurs et autres commérages… J’étais locataire d’un studio et mon propriétaire (qui vivait dans l’immeuble) s’est un jour plaint du « ballet incessant d’hommes qui viennent dans la nuit » (j’étais au chômage, je vivais donc la nuit).
Dommage parce que c’était toujours le même homme, en l’occurrence un ami qui préfère les garçons. En Province, facile d’avoir une réputation, moi j’étais la connasse parisienne un peu salope. Sympa.
Dans le Sud, le chômage t’attend.
Il existe peu de villes de Province où il est possible de trouver un emploi.
A Toulouse, on recrute dans l’aéronautique et l’aérospatiale. Dommage pour moi. Après avoir été au chômage puis être tombée bien bas en étant au RMI (ex-RSA), j’ai accepté des postes dans la vente mais j’étais tellement mauvaise que je ne suis pas restée. J’ai donc galéré pendant cinq longues années et j’ai même accepté des sondages téléphoniques et …du téléphone rose, c’est dire à quel point j’étais désespérée !
Dans le Sud, on n’est pas fan des Parisiens.
A Toulouse, l’atmosphère est festive, on vient vous parler facilement, on a des tas de connaissances, surtout quand on égrène les bars (et ils sont nombreux, c’est une ville étudiante). Mais se faire des amis…c’est tout autre chose. Lire la suite.