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Idée saugrenue de chercheurs fous il y a peu, la transplantation d'organes artificiels est en passe de devenir réalité. Thème récurrent dans la littérature d'anticipation et de science-fiction, le remplacement d'organes humains connaît ces temps-ci un regain d'intêret dans tous les sens du terme.
Les travaux de la société Carmat et de l'Abiocor notamment ont relancé la possibilité prochaine de l'implantation d'un coeur entièrement artificiel chez l'être humain. Les avancées technologiques permettent de croire au remplacement des greffes de coeur initiées par le professeur Barnard en 1968.
L'idée d'un coeur de substitution n'est pas nouvelle. Les premiers travaux remontent au début des années soixante et de nombreux prototypes ont été expérimentés en laboratoire.

Le coeur artificiel JarvikEn 1982, Barney Clark âgé de 61 ans reçut le premier modèle transplantable, le Jarvik 7. Il survivra plus de trois mois.
Beaucoup plus gros qu’un cœur naturel, l’appareil était relié à un imposant et très encombrant compresseur externe de plus de 40 kilogrammes.
D’autres problèmes insolubles limitaient l’utilisation de telles prothèses, comme la quantité d’énergie consommée, et les risques de coagulation à l’intérieur de l’appareil. Sans parler du coût exhorbitant à l'époque d'un tel prototype.

Maintenant ?

Coeur AbiocorAux Etats-Unis le groupe Abiomed développe le coeur artificiel Abiocor et des expérimentations sont prévues à moyen terme.
En France actuellement l'entrée en bourse de la société Carmat a suscité de nouveau l'intêret des média. Il y a 15 ans, Alain Carpentier et Jean-Luc Lagardère, (Aerospatiale-Matra et EADS Marconi Space, décédé en 2003) unirent leurs compétences au sein d’un groupement d’intérêt économique basé à Villacoublay dans les Yvelines. Carmat vit le jour (abréviation de Carpentier et Matra). Ce groupement vient de changer son statut et a levé 7,25 millions d’euros afin de passer aux essais cliniques, tandis qu’une subvention de 33 millions d’euros était accordée par Oseo (Etablissement public d’aide à l’innovation).

Coeur artificiel du professeur A. CarpentierLe coeur Carmat est le fruit de 20 ans de recherches et a su aiguisé l'intêret des financiers au vu du marché énorme que représentent les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque. Les premières transplantations du Carmat sont prévues pour fin 2011. Le professeur Carpentier souhaite que sa prothèse soit produite en France. Espérons que les investisseurs et les pouvoirs publics le suivront, quand on se rappelle que lorsqu'il avait voulu fabriquer en série les bioprothèses valvulaires en cartilage dans les années 1970, aucun partenaire français n’avait été intéressé et qu' elles sont aujourd’hui produites en Californie.