Vincent de Paris à Hong-Kong.
Je travaillais à Paris dans le domaine bancaire.
J’ai toujours eu envie de partir à l’étranger pour avoir une expérience internationale, mais aussi de découvrir une nouvelle culture. J’ai toujours aimé voyager. J’avais déjà eu une expérience à l’étranger lorsque j’étais en école d’ingénieur et que j’avais effectué mon stage au Vietnam. Cela m’avait beaucoup plu. Je travaille dans l’informatique dans le domaine financier. Il y a plusieurs places financières à l’étranger comme Hong Kong, Londres, New York, Dubaï et j’ai eu l’opportunité de partir à Hong Kong. J’ai sauté sur l’occasion. Cela s’est fait très rapidement.
Je vivais alors chez mes parents, je n’avais donc pas de problèmes de logistique. Du côté du boulot, j’étais en CDI. Mais comme je voulais partir, j’avais commencé à prospecter, à déposer mon CV sur des sites Internet. C’était en 2007, il n’y avait pas de crise financière à cette période. J’ai eu pas mal de propositions, beaucoup pour la France, mais avec des possibilités à l’étranger également. J’avais donc contacté certaines de ces sociétés de services à ce sujet.
Quand j’ai vu que j’avais plusieurs propositions, j’ai posé ma démission. Heureusement, je n’ai pas eu à faire mes 3 mois de préavis. Car les sociétés qui recrutaient à l’étranger n’aiment généralement pas attendre 3 mois pour un recrutement. Un mois, ça passe, mais au-delà, ils préfèrent choisir un profil qui est disponible plus rapidement. Je travaillais dans une SSII chez un client et comme ma mission venait de s’arrêter, et que ma société ne m’avait pas encore trouvé un autre client, il ne voyait aucun inconvénient à ce que je parte sans faire ma période de préavis. Une semaine après ma démission, j’étais dans un avion pour Hong Kong.
J’avais plusieurs autres possibilités, il y avait Londres, New York. J’ai choisi Hong Kong, car j’avais envie de retourner en Asie et je voulais surtout changer de culture, ce qui n’aurait pas été le cas à Londres ou New York.
J’ai travaillé quelques mois avec un contrat français, car c’est une SSII française qui m’envoyait travailler là-bas et que ça leur a pris du temps de faire un visa, ils venaient d’ouvrir leur bureau sur place. Je suis ensuite passé en contrat local. Lire la suite.